La Métropole s’obstine à ignorer la justice sur l’ex-LINEA

Le 21 mai 2025, la justice a tranché : les emplacements réservés destinés au projet de voie rapide LINEA à Marseille, Plan-de-Cuques et Allauch devaient être supprimés immédiatement. Cette décision marquait la fin officielle d’un projet reconnu inutile et nuisible pour les habitants comme pour l’environnement.

Pourtant, plusieurs mois après, la Métropole n’a toujours pas appliqué ce jugement. Les terrains restent gelés, maintenant des contraintes absurdes sur les riverains et l’aménagement local. En refusant d’exécuter la décision de justice, la collectivité entretient une zone d’incertitude qui empêche tout projet alternatif et continue de faire planer la menace d’une voie autoroutière déguisée.

Or, l’avenir de ces secteurs ne doit pas être dicté par un projet abandonné, mais par une concertation réelle avec les habitants. La Métropole a toute latitude pour lancer des études, imaginer de nouveaux usages respectueux du territoire, et concevoir un aménagement qui favorise la qualité de vie, la biodiversité et la mobilité douce — sans recréer une route pour les voitures.

En persistant à maintenir des emplacements réservés illégitimes, la Métropole tourne le dos non seulement à la justice, mais aussi à la transition écologique et aux attentes citoyennes.

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