L’Association
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L’association « Pour la Sauvegarde et l’Animation du Poumon Vert de Saint Mitre » est une
association de défense de l’Environnement, aux statuts déposés en Préfecture le 28 avril
2015, qui a pour but de fédérer toutes les personnes souhaitant préserver, protéger et
sauvegarder l’environnement menacé.
Son champ territorial d’action porte sur la zone du Poumon Vert du quartier de Saint Mitre dans le 13ème arrondissement de Marseille, ainsi que sur le territoire de la Métropole Aix-Marseille Provence.
L’association apporte des réponses, et/ou propose des solutions alternatives chaque fois que
nécessaire, lorsque l’environnement, le système écologique faune et flore, ainsi que
l’aménagement durable du territoire pourraient se trouver menacés par toute forme de
pollution ou d’urbanisation inadéquate.
À ce titre, l’association « Pour la Sauvegarde et l’Animation du Poumon Vert de Saint Mitre »
utilise tout moyen qu’elle juge opportun afin de se faire connaître, en organisant des réunions,
des conférences, des publications ou des manifestations.
Pour atteindre ses objectifs, l’association « Pour la Sauvegarde et l’Animation du Poumon Vert de
Saint Mitre », utilise tous les moyens légaux, y compris l’action en justice.
Composition du Conseil d’Administration :
Président : Philippe MUSARELLA
Secrétaire : Patricia MALLET
Trésorière : Hélène JEAN
Administrateurs : Caroline CARPINE, Françoise MARTZEL, Nicole COLSON, Isabelle CORONA, Philip SION
Nos combats (consultez nos combats actuels dans le menu de droite) :
- Notre premier combat a été de faire annuler le projet LINEA (LIaison Nord Est de
l’Agglomération marseillaise) d’abord par le Tribunal Administratif de Marseille le 14 03
2019, puis par la Cour administrative d’appel le 30 09 2020, qui ont reconnu le caractère
d’INUTILITE PUBLIQUE de ce boulevard urbain où devaient circuler 30 000 voitures par
jour (consulter le dossier ici).
- Dès 2015, parallèlement à cette action contentieuse, notre association s’est voulu être
force de proposition en faisant la promotion du projet de « Tramway des collines » qui
relierait l’Hôpital Nord à La Barasse à l’Est, venant compléter le maillage actuel des
tramways marseillais existant et à venir (consulter le site dédié)
- En 2018, nous avons attiré l’attention du Préfet sur l’existence d’une décharge illégale à
ciel ouvert, de 6000 m3 de déchets, située sur un terrain appartenant au Conseil
départemental 13, avenue des Pâquerettes (Marseille 13è). Un arrêté préfectoral de
mise en demeure de déblaiement et de remise en état du terrain a été pris le 28/09/2020. Le terrain a été déblayé en avril 2021. Le Tribunal correctionnel a condamné les
deux entreprises à l’origine de la décharge en octobre 2023 (consulter le dossier ici)
- Nous sommes intervenus pour sauvegarder une espèce protégée (chouette chevêche)
au sein du technopole de Château Gombert, menacée par un projet immobilier ayant
obtenu un permis de construire; malgré un avertissement de la DREAL en date du 9 06
2021, le promoteur a démoli en Août 2023 l’habitation qui abritait cette espèce ; une
plainte a donc été déposée auprès du Procureur , en association avec la Ligue de
Protection des Oiseaux (consulter le dossier ici).
- Comme chacun peut le constater, les décharges illégales sont fréquentes dans notre secteur, et plus particulièrement dans l’extension nord du Technopole de Château-Gombert, au niveau de la Traverse de la Rose, sur des terrains appartenant àl’Etablissement Public Foncier PACA : après un premier signalement de déversement illégal de déchets sur ses terrains fait en janvier 2021, nous lui avons signalé l’existence de nouvelles décharges (terre + plastiques) en Septembre 2023 l’invitant à prendre les mesures adéquates avant d’alerter le Procureur si nécessaire (consulter le dossier ici)
- L’association n’est pas opposée aux énergies renouvelables, bien au contraire. Mais le
projet de centrale photovoltaïque flottante sur la réserve d’eau potable du Vallon
Dol (13014 Marseille), porte en lui de nombreux risques potentiels sur la santé humaine
qui doivent absolument être éliminés avant d’envisager une quelconque mise en place.
Nous avons obtenu que le Préfet ait la communication préalable de la composition des
matériaux qui seront utilisés pour la centrale flottante, avant toute délivrance d’une
prochaine autorisation préfectorale d’installation et de fonctionnement de celle-ci ; un
comité de suivi a été mis en place en août 2023 auquel nous sommes participant ; le
risque d’ingestion de micro plastiques par 300 000 habitants est grand (consulter le
dossier ici)
- L’atteinte à la nappe phréatique devient un enjeu capital: il devient anachronique de gaspiller l’eau de la nappe, avec des rejets (interdits) « au caniveau », par des constructeurs peu soucieux de respecter cette ressource. Nous souhaitons médiatiser cette « incivilité » qui est la règle en ville, et pas seulement à Marseille, où le Réglement Pluvial Urbain Métropolitain n’est pas respecté, ce que tout le monde sait. Nous avons interpelé la Métropole et la Ville de Marseille (pour l’instant, en attente d’avoir d’autres cas concrets concernant les grandes villes voisines). Nous souhaitons aider les collectivités à freiner les ardeurs des promoteurs ne respectant pas la nappe, pendant la phase travaux, et surtout une fois les immeubles livrés. Promoteurs qui ne respectent pas non plus les riverains qui subissent les désagréments de ces inondations de rue, volontaires, et perdurant depuis des années. Promoteurs qui ne respectent pas les copropriétaires habitants qui subissent aussi des dégradations dans leur sous-sol et n’arrivent pas à faire cesser ces désordres. Face à l’exaspération grandissante des habitants contraints de se déplacer les pieds dans l’eau, nous avons accepté de les défendre en venant en appui des CIQ. Nous demandons à être reçus par les différentes collectivités et l’Etat, afin de trouver une solution pour les copropriétés déjà bâties, mais aussi pour les nouvelles constructions à venir, en faisant modifier la réglementation, en contrôlant systématiquement la conformité des travaux et en appliquant les sanctions prévues. (consulter le dossier ici)
- En matière d’aménagement du territoire, nous menons le combat de demande de
suppression des emplacements réservés pour l’ex LINEA (retoquée par les
tribunaux), afin de ne pas voir resurgir un nouveau projet routier sur ces emplacements
encore réservés pour une voirie dans l’actuel PLUi ; ce dossier est pendant devant le
Tribunal administratif depuis janvier 2022 (consulter le dossier ici)
- En matière de mobilité, nous faisons la promotion d’une voie verte depuis les Aygalades
au Nord jusqu’à Saint Menet/la Valentine à l’Est, passant sur des anciens emplacements
réservés ( U4d) ou encore réservés ( ex LINEA, RD4d) , uniquement consacrée au vélo,
aux piétons, sans aucune voiture associée, constituant un parc linéaire de 16 km (consulter le dossier ici)
- En janvier 2024, la Métropole demande l’avis des citoyens, à travers une concertation
portant sur la modification n°4 du PLUI, dont le but est d’ouvrir à l’urbanisation ces
terrains ex agricoles (zonage AU). Nous sommes des fervents défenseurs des terres
agricoles et ex agricoles qui existent encore dans l’agglomération marseillaise,
notamment situés à proximité du Canal de Marseille. Ces terrains devraient notamment
permettre de contribuer à l’autonomie alimentaire locale et participent au maintien de la
biodiversité en ville. Le piémont de l’Etoile est particulièrement concerné. Nous
demandons donc que ces zones AU redeviennent agricoles ou naturelles (consulter nos contributions)
Nos combats sont ceux de tous les habitants. C’est la raison de notre existence.
L’union faisant la force, plus nombreux nous serons, plus nous aurons de chances de nous faire
entendre.
Alors, n’hésitez pas, venez nous soutenir en adhérant à notre association (ici)
Philippe MUSARELLA, Président de l’association du Poumon Vert de Saint-Mitre